Amour. Aphorismes.
Paris, Mercure de France, 1939. Petit in-8 broché de 41-[5] pages, couverture jaune.
Édition en partie originale. Exemplaire sur papier d'édition (justifié de la cocotte rouge) avec un bel envoi autographe de Paul Léautaud "à Madame Florence Gould puisque nous en avons parlé au dernier jeudi. Ces vers sur cette affaire, la seule que compte dans la vie. Avec mes hommages P. Léautaud. Jeudi 14 décembre 1944."" Gould Florence. Française épouse de Frank Jay Gould, vieil américain richissime qui vit sur la côte d’Azur. Mécène des Arts et des Lettres. Femme de goût qui reçoit tous les jeudi à déjeuner (deux heures) une société choisie : Paul Léautaud, l’ermite de Fontenay-aux-Roses, André Rouveyre, Marcel Jouhandeau et Jean Paulhan (qui lui amène en colonne par quatre des jeunes espoirs de la librairie Gallimard) – reconnaît avec une louable franchise qu’en dépit d’une importante domesticité, sa chère ne vaut pas tripette ; mais se fait pardonner par une parfaite bonne grâce. Tient le litre. » C'est ainsi que Jean Galtier-Boissière dans son Dictionnaire des contemporains, Le Crapouillot présente la dernière grande salonnière. Paul Léautaud à 71 ans lorsqu'il est reçu la première fois par Florence Gould le 22 novembre 1943. "La dernière visite de Léautaud date du 17 octobre 1955, quatre mois avant sa mort. Le nom de la mécène américaine est cité plus de 150 fois dans son journal qui constitue le plus riche et le plus détaillé des témoignages sur la vie du salon." Jacques Cantier in "Quatre diaristes et un salon : les jeudis de Florence Gould dans les journaux de Paul Léautaud, Ernst Jünger, Jules Roy et Mathieu Galey. " Premier plat de couverture tachée.